3. Le dégivrage des évaporateurs
3.3. Les procédés externes
Dégivrage par arrêt de l’installation et réchauffage naturel de l’évaporateur.
Procédé long car l’air a une faible capacité calorifique et le givre est une masse thermique importante.
Utilisé pour des locaux où la température de l’air est supérieure à 4°C.
Dégivrage par arrêt du compresseur et circulation forcée d’air sur l’évaporateur.
Principe identique au précédent mais plus rapide car le ventilateur de l’évaporateur assure une circulation forcée de l’air.
Utilisé pour des locaux où la température de l’air est supérieure à 4°C.
Très répandu pour les installations de congélation qui ne fonctionnent pas continuellement. Dans ce cas, la mise en route des ventilateurs se fait manuellement et leur mise à l’arrêt peut être éventuellement commandée par des thermostats placés sur l’évaporateur.
Dégivrage à l’eau.
Il peut s’effectuer en 10 à 15 mn si l’épaisseur de givre n’est pas trop importante et on peut accélérer le processus en utilisant l’eau chaude en provenance d'un condenseur à eau.
L’eau ruisselle généralement sur les évaporateurs après avoir été pulvérisée au moyen de dispositifs de répartition divers.
Le circuit d’eau doit être conçu de façon à répartir correctement le ruissellement d’eau et à permettre sa vidange complète.
L’eau peut être remplacée par une saumure ou une solution glycolée.
Dégivrage par chauffage électrique de l’air
Utilisé pour le dégivrage d’évaporateurs plafonniers montés dans des caissons métalliques isolés (ce qui les fait souvent dénommer « frigorifères »), et destinés à des chambres à température négative afin de ne pas élever la température ambiante pendant le cycle de dégivrage.